vendredi 15 avril 2016

Dernières mises en ligne _ St Bénézet

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« La grâce d’aimer Jésus-Christ 
contient toutes les grâces, 
nulle vertu ne pouvant faire défaut 
à un cœur qu’anime 
un véritable amour de Jésus-Christ. »

(Saint François de Sales)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS


 
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À Avignon,
saint Bénézet,
berger et confesseur.

(fêté le 14 avril)
 


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  ROSAIRE INSTRUMENTAL

1- les 3 premiers Ave Maria

  sur l'Ave Maria de Lourdes

   

 

Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : septembre 2015

 

« Est-il une pratique plus facile, 

plus à la portée de tous,
  que celle de réciter chaque jour 

Trois Ave Maria,
  en l’honneur des privilèges 

conférés par l’adorable Trinité 

à la Vierge Immaculée : 
  Puissance, Sagesse, Miséricorde ? ... »

 

 En savoir plus : 

Le CIEL OUVERT par les 3 AVE MARIA :
 

 



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LE LUXE

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

2ème version

1/2

du troisième Intégral :

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter ) 

 
Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : 2014



1- Voici le plus fin des pièges
Que le démon ait tendu,
Le plus grand des sortilèges,
Presque partout répandu.

2- Voici la vaine parade
Et la sotte vanité
D’un cerveau creux et malade
Et qui se croit en santé.



LA MALICE DU LUXE :

3- C’est le luxe en ses parures,
En ses habits, ses repas,
En cent autres créatures
Dont on se sert ici-bas.

4- Le luxe est ce qui surpasse
Un entretien modéré
Dont l’homme sage se passe
Et dont le fou s’est paré.

5- Toute la sainte Écriture
Blâme ce dérèglement
Et le Saint-Esprit assure
Qu’il en fera châtiment :

6- Qu’il changera ces délices,
Ces draps fins, ces ornements
En de très rudes cilices,
En de très cruels tourments.

7- Babylone s’est perdue
Dans la pourpre et le fin lin :
Toute infâme en est vêtue
Et fera la même fin !

8- Par cette délicatesse
Le mauvais riche périt :
Il fut par cette mollesse
Condamné du Saint-Esprit.

9- En différentes manières
Tous les saints ont combattu
Cette engeance de vipères,
Ce poison de la vertu.

10- Le luxe est la frénésie
Des gens les plus orgueilleux,
C’est la vraie apostasie
Du baptême et de ses vœux.

11- Dans le luxe on ne peut être
Vrai disciple du Sauveur :
On renonce à ce bon Maître
Pauvre en biens, humble de Cœur.

12- Un chrétien sans ses épines
N’est qu’un membre délicat ;
Sans ses armures divines
Il n’est qu’un lâche soldat.

13- Dans le luxe et l’abondance,
Dans les habits éclatants,
Fantôme de pénitence,
Fantôme de pénitents !

14- Le corps devient une idole
Dès lors qu’il est trop flatté :
En son ornement frivole,
Un encens de vanité !

15- Faire de sa chair pourrie
Son idole et son encens,
Quelle horrible idolâtrie,
Quelle injure au Tout-Puissant !

16- Cette idole abominable
Vient souvent dans les lieux saints
Pour y faire un trône au diable,
Pour accomplir ses desseins.

17- Madame entre : place, place
À son train, à son coussin !
Chacun se range, elle passe
Et tous regardent son train !

18- Voilà l’idole parée
Près d’un autel dédoré :
De tous elle est adorée,
Dieu n’est pas considéré !

19- Tout le monde la regarde,
Le dos au Saint-Sacrement,
Elle-même se mignarde,
Et s’agence incessamment.

20- Cette mondaine insolente
A secoué toutes les lois,
Jusque sur sa chair puante
Elle profane la Croix.

21- Cette abominable impie
Dispute la gloire à Dieu,
Et par son immodestie
Déshonore son saint lieu.

22- Le luxe est un badinage
Dont les enfants sont trompés,
Un ridicule assemblage
De plusieurs morceaux coupés.

23- Tout étant double en malice
Dans ce misérable temps,
Tout est double en artifice
Jusque dans les vêtements.

24- On coupe, on taille, on mélange,
On falsifie, on détruit :
Tous les jours la mode change
Et nous trompe à petit bruit.

25- Une beauté naturelle
A de plus doux agréments
Que n’en a l’artificielle
Avec tous ses ornements.

26- Une propreté modeste
Renferme un charme divin,
Et n’a point cet air funeste
D’un artifice mondain.

27- Préférer le corps à l’âme,
Le temps à l’éternité :
C’est ce que le luxe infâme
Fait par sa malignité !

28- Le luxe a pour sa devise
Le plus fin de tous les maux,
Puisque c’est lui qui déguise
Tous les maux et les défauts.

29- C’est la marque naturelle
D’un pauvre cerveau tout creux,
D’une âme superficielle
Et d’un esprit orgueilleux.

30- Le luxe est des âmes lâches
Qui n’ont rien de vigoureux,
Des âmes pleines d’attaches
Rampantes dans ces bas lieux.

31- Il rend l’âme misérable,
Oisive et froide en tout lieu,
Indigne et même incapable
De grandes choses pour Dieu.

32- Le luxe rend un fidèle
Captif du respect humain,
Captif de la bagatelle,
Captif de l’esprit malin.

33- Il détruit la tempérance
Qui modère les plaisirs,
Il inspire l’abondance
Des plaisirs et des désirs.






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Les 5 MYSTÈRES DOULOUREUX

  sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima

(troisième version)

 

(à retrouver ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")


Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : mars 2016

 





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  AMENDE HONORABLE au TRÈS SAINT-SACREMENT de l'AUTEL

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

  2ème version

du troisième Intégral :

 

 

 Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 2011
 



1- Soupirons, gémissons, pleurons amèrement :
On délaisse Jésus au Très Saint-Sacrement !
On l’oublie, on l’insulte en son amour extrême,
On l’attaque, on l’outrage, et dans sa maison même !

2- Tout reluit chez Monsieur, il est très bien meublé ;
L’église est dans l’oubli, l’autel est dépouillé !
Le pavé tout brisé, le toit sans couverture,
Les murs tout écroulés ou tout couverts d’ordure.

3- Un crucifix rompu, des tableaux tout poudreux,
Des linges tout pourris, des ornements crasseux,
Des livres déchirés, la lampe sans lumière,
Toute chose à l’envers, jeté dans la poussière...

4- Le ciboire cassé, le calice noirci,
Le soleil tout d’étain ou de laiton moisi !
Enfin, depuis les fonts jusqu’à la sacristie,
Tout est dans le mépris et dans l’ignominie.

5- On n’ose pas cracher dans les temples païens ;
Nos temples sont remplis d’une foule de chiens
Qui courent, qui font bruit, qui couvrent tout d’ordure
Sans qu’aucun s’en soucie et venge cette injure !

6- Si quelque chose est propre en la maison de Dieu,
C’est le banc de Madame ou du Seigneur du lieu :
Sur des murs tout crasseux ses armes sont bien peintes.
Si l’on a de la foi, qu’on entre dans mes plaintes !

7- On place, au lieu du nom du Seigneur immortel,
Les armes de Monsieur au milieu de l’autel !
Le prêtre et le mulet portent ses armoiries,
L’un l’honore aux autels, l’autre en ses écuries.

8- Que de gens, chez les grands, à leur faire la cour
Et chez Mademoiselle, et la nuit et le jour !
Les autels sont déserts, l’église abandonnée :
Une messe très courte y paraît une année !

9- Voyez l’Abbé poli, voyez le libertin :
Il entre dans l’église avec un air hautain ;
Un genou sur un banc, il regarde, il salue,
Il cause, il se promène ainsi que dans la rue...

10- Mais, chose abominable, il râpe le tabac,
Ou le donne, ou le prend, et ab hoc et ab hac !
Tout bouffi de lui-même et de sa bonne grâce,
Il se tourne, il se carre, en priant par grimace.

11- Souvent il n’y vient pas pour adorer Jésus,
Mais pour y révérer la déesse Vénus :
Ses désirs, ses regards, ses discours, sa posture
Y sont sacrifiés à quelque créature !

12- Voyez, mais en pleurant, voyez d’une autre part
Une femme éhontée, enflée en son brocart,
Sur ses souliers mignons la crête à triple étage,
Venir en nos saints lieux jouer son personnage.

13- Souvent on voit aller ce beau ballon de vent
Jusqu’aux pieds des autels auprès d’un Dieu vivant,
Ou du moins sur un banc, afin d’être aperçue,
Et pour lancer ses traits dans le cœur par la vue.

14- Ce suppôt du démon y dispute l’honneur
Et la divinité du Souverain Seigneur !
Jésus ne paraît plus auprès de ses parures :
L’autel ne brille plus auprès de ses dorures.

15- Son chien, son éventail, ses gants, ses ornements,
Souvent son Adonis y font ses passe-temps ;
Elle lit quelquefois, puis elle se mignarde
En recherchant des yeux si quelqu’un la regarde.

16- Frappez, grand Dieu, frappez ces insolents ingrats !
Du moins ils vous craindront, s’ils ne vous aiment pas.
Joignez votre justice à votre patience :
On verra succéder la crainte à l’insolence.

17- Votre gloire est ravie, et votre nom terni :
Vous êtes l’offensé, ce mal est infini !
Arrêtez cependant vos foudres de justice,
Puisque votre bonté surpasse leur malice.

18- Pardon, mon doux Jésus, et pour eux et pour nous :
Ayez pitié de nous, ayez pitié de vous !
Ah ! que ne pouvons-nous réparer ces outrages
Par votre propre Sang et nos faibles hommages.

19- Nous voici prosternés au pied de vos autels :
Vous pouvez nous frapper, nous sommes criminels ;
Mais si vous regardez votre Cœur et nos larmes,
Il faut nous exaucer en nos justes alarmes.

20- Doux Jésus, vous souffrez depuis longtemps chez nous,
Sans nous faire sentir votre juste courroux.
Mais pardonnez encore des ingrats coupables :
Nous vous en faisons tous une amende honorable.



Fichier PDF des Paroles de ce cantique ici :

http://montfortajpm.blogspot.fr/2015/12/la-communion-spirituelle.html


« Ô Jésus, présent dans la Sainte Eucharistie,
je vous adore et je vous désire.
Venez dans mon cœur par votre grâce,

en attendant d’y venir par votre Sacrement. »

Comment faire la COMMUNION SPIRITUELLE ?
Saint Alphonse vous répond ici :




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« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »

Alors, rendez-vous ici :
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